La France figure parmi les pays cibles d’un confinement important. Pendant des semaines, les activités professionnelles tout comme les enseignements se sont freinés, mais les taxis ont continué d’exercer leurs tâches même si les conditions ont été sévères. Depuis le 11 mai, le deconfinement a commencé à être appliqué sur le territoire hexagonal. Les écoles ont progressivement ouvert leurs portes et les salariés ont été nombreux à se rendre de nouveau aux bureaux. Bien sûr, les taxis ont également continué d’exercer leurs missions, mais avec le total respect de certaines barrières sanitaires.
Quelles conditions à partir du 11 mai ?
Pendant les semaines de confinement, les VTC et taxis du 91 ont continué de proposer leurs services, mais les déplacements sont naturellement limités aux stricts minimums. En effet, il était uniquement possible de héler un taxi pour aller chez le médecin ou pour effectuer quelques courses. Mais lorsque le gouvernement a annoncé la reprise progressive des activités professionnelles et scolaires, les taxis ont également multiplié les services qu’ils proposent dans le total respect des barrières sanitaires.
Actuellement, presque tous les taxis qui circulent en ville ont mis en place des lingettes hydroalcooliques. Selon les responsables des transports en ville, tout est mis en place de sorte que le client soit rassuré durant le trajet, mais aussi pour garantir la sécurité du chauffeur vtc. D’ailleurs, les mesures appliquées durant les périodes de confinement restent d’actualité, comme l’interdiction de transporter des personnes montrant des symptômes. Aussi, aucun taxi n’est autorisé à transporter des passagers à côté du chauffeur taxi.
En bref, un maximum sur le protocole sanitaire a été mis en place afin de mieux protéger le client qui emprunte la voiture pour ses trafics quotidiens.
Des parois amovibles séparant le chauffeur et le client pour les taxis
Toutes les compagnies de taxi ont choisi de mettre en place les solutions qu’elles jugent nécessaires pour garantir la sécurité de leurs chauffeurs et de leurs passagers. Pour le cas de certains taxis en particulier, près de 100 et 150 parois amovibles en plastiques sont montées par jour. Il ne s’agit de plexiglas, mais une sorte de bâche souple qui permet de protéger à la fois le chauffeur vtc et son client.
Cette opération est mise en place de manière progressive sur l’ensemble des taxis afin de respecter au maximum les barrières sanitaires imposées par le gouvernement. Qualité, excellence et respect des règles sanitaires, telles sont les devises de Mbcabservices, mais tous les utilisateurs des berlines et VTC pourront également profiter de cette solution.
Désinfection continuelle
Si certaines compagnies de taxis procèdent à la mise en place de ces parois amovibles, tous les taxis parisiens sont en train de travailler sur un protocole visant à désinfecter les voitures après chaque course réalisée. Ainsi, presque tous les taxis opérationnels en France disposent des machines de désinfections à l’ozone afin de se débarrasser des éventuels virus pouvant s’installer dans la voiture.
Ici, l’objectif reste relativement simple, c’est de permettre aux Français de retourner à leur vie active, sans pour autant mettre en péril leur santé et celle de leur famille.
Autres conditions des taxis et des VTC après le confinement
À la suite du deconfinement, le chauffeur taxi se trouve dans l’obligation d’optimiser la sécurité de ses passagers pour pouvoir effecteur leurs tâches. Cela dit, le chauffeur se doit de ventiler et désinfecter la voiture entre chaque course.
Dans tous les cas, les chauffeurs ont tous les droits de refuser l’accès du véhicule à une personne qui présente des symptômes. Ils ont donc le droit de retrait si’ils pensent que leur santé est mise en danger de façon grave et imminente.