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Le chauffeur VTC doit choisir un statut juridique afin d’exercer son métier et créer son entreprise. Autant d’options sont désormais disponibles au niveau du choix du statut juridique de l’entreprise. Pour vous aider à choisir le bon, nous vous présentons dans cet article les différents statuts juridiques qui peuvent impacter le développement de votre entreprise VTC.

Le choix de l’auto-entrepreneur

Le statut juridique le plus couramment utilisé par un chauffeur VTC est sans doute celui d’entreprise individuelle. C’est, en fait, le statut qui offre la plus grande simplicité de création. En effet, les démarches sont accessibles à tous, simples et rapides. En choisissant l’auto-entreprise, votre patrimoine personnel est celui de la société seront confondus. De plus, la responsabilité du chef d’entreprise est totale. À cet égard, si votre Chiffre d’Affaires annuel est inférieur à 72 600 euros HT, la loi vous autorise alors à vous lancer en auto-entreprise. De même, lorsque vous êtes affilié au régime social des travailleurs indépendants, vous payez peu de cotisations sociales par rapport aux autres statuts.

La création d’une entreprise SAS ou SARL

La création d’une entreprise SAS ou SARL est le choix que vous pouvez faire lorsque vous envisagez de développer rapidement votre activité. En effet, vous avez la possibilité de créer une société SASU en étant seul, ou bien une SAS si vous travaillez avec des associés. Dans ce cas de figure, votre responsabilité est limitée à ce que vous apportez. En cas de dettes, par exemple, vos créanciers ne peuvent pas se servir sur vos biens. De plus, vous n’aurez aucune limite de plafond en ce qui concerne votre chiffre d’affaires.

Le choix de la SASU ou la SAS pour votre entreprise VTC

Plusieurs créateurs d’entreprise VTC optent pour la forme juridique de la SAS. D’ailleurs, c’est ce qui semble avoir le fonctionnement le plus souple de tous les statuts juridiques. Il faut mentionner que la SASU permet au dirigeant de bénéficier de la couverture sociale du régime salarié. Ceci étant dit, vous êtes soumis aux mêmes cotisations, en bénéficiant quasiment de la même protection sociale.

Le statut SARL ou EURL pour votre entreprise VTC

L’EURL est la structure juridique dans laquelle les charges sociales du chef d’entreprise sont les moins élevées (environ 45% de la rémunération versée). C’est pourquoi, pour ceux qui souhaitent être rémunérés chaque mois de l’année, ce statut juridique est à privilégier. Toutefois, les formalités de création de la EURL sont les plus complexes. Il faut notamment réaliser des apports pour former le capital social, de compléter le formulaire de demande d’immatriculation d’une personne morale et d’effectuer des formalités de publicité. En plus de tout cela, il faut prévoir le coût de l’annonce légale ainsi que celui des honoraires éventuels du professionnel sollicité.

Quelles sont les aides financières pour la création d’entreprise VTC ?

Beaucoup de personnes sont freinées par l’important investissement nécessaire à la création d’entreprise VTC. Pourtant, il existe plusieurs dispositifs d’accompagnement et des aides sociales. Concernant les personnes au chômage et demandeurs d’emploi, vous pouvez prétendre à de nombreuses aides afin de s’acquitter des frais de formation. Citons à ce propos l’Aide de Retour à l’Emploi Formation, L’aide Individuelle de Formation et le Compte Personnel de Formation. Pour les salariés, il suffit de faire jouer les Droits Individuels à la Formation ou le Congé Individuel de Formation.

En outre, il est relativement facile d’obtenir un prêt bancaire pour la création de votre entreprise VTC.  Citons par exemple le Prêt à la création d’entreprise PCE qui s’adresse à tous les entrepreneurs. Ce dernier permet d’obtenir un crédit de 2 000 à 7 000 euros sur 5 ans. Quant au Prêt d’Honneur, il vous permet de bénéficier d’un crédit de 15 000 à 50 000 euros à taux zéro. Et enfin, vous avez l’Aide au Financement Solidaire qui permet d’obtenir un microcrédit avec un montant maximal de 10 000 euros.